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DN2 à Mélusine

DN2 à Mélusine

Le diffactomètre à neutrons polarisés pour monocristaux, DN2 en 1968
De gauche à droite: le détecteur sur son bras levant, le plateau échantillon, la volumineuse protection en permali du monochromateur, le terminal Teletype ASR33, l'électronique de contrôle, l'ordinateur DEC PDP-8/S.

Ce diffractomètre à neutrons polarisés pour monocristaux avait une géométrie inovante dite "à faisceau normal et bras levant". Très critiqué à ses débuts, il a ensuite fait école.
Francis Tasset, qui y a fait ses premières armes avec Jacques Schweizer, a retrouvé ses caractéristiques (ci-après). De son côté Jacques Schweizer précise "C’est sur cet instrument que, avec Flouquet, Alain Benoit et Jacques Bossy, nous avons confirmé la structure des spins nucléaires de l’hélium-3 à une température inférieure à 0,001 K."

Spectromètre primaire

  • Neutrons thermiques, installé sur un doigt de gant horizontal et radial, en face avant du réacteur.
  • Monochromateur polarisant en FeCo.
  • Protection radiologique du monochromateur en Permali (non magnétique).
  • Take-off variable avec diffractomètre sur rails en arc de cercle.
DN2 en vue plus rapprochée
CEA - Paul Noël

Diffractomètre pour monocristaux en géométrie normal-beam
Instrument conçu par par Alain Delapalme, modernisé par Jacques Schweizer et le LETI.

  • Construit aux ateliers AME du CENG.
  • Axe échantillon codé, détecteur sur Bras levant avec 2 angles codés au 1/100° (codeurs Norden).
  • Detecteur BF4 placé dans une protection en Permali montée sur un chariot (distance échantillon-détecteur réglable)
  • Electro-aimant refroidi (1,7 Tesla?), rotation à axe vertical codée avec 1 berceau à axe horizontal pour détection de l'effet Renninger.
  • Cryostat à hélium liquide (4,2K) à queue fine sur platine tournante visible sur la photo puis bobine supraconductrice Air Liquide.
  • Flipper résonant radiofréquence 300 kHz.


Contrôle
Ordinateur DEC PDP-8/S avec 24k de mémoire vive en ferrite, interfacé avec trois moteurs-codeurs, l'unité de contrôle du Flipper, une horloge à quartz, deux échelles de comptage N+ N- pour la mesure des "rapports de flipping".
C'est Edouard Roudaut qui a interfacé et programmé en assembleur cet ordinateur qui était probablement l'une des premières machines digitales dédiées sur Grenoble.
Le terminal Télétype ASR33 avec lecteur de bande perforée papier permettait d'enchainer les mesures.

Traitement des données
Les calculs cristallographiques, nécessaire à l'interprétation des données, étaient fait sur une CAE 510 au labo de cristallographie du CNRS de Grenoble.

Dernière mise à jour: 22 April 2014